Après un dernier au revoir aux lions de mer du port de Punta del Este, la météo est enfin propice pour rejoindre Buenos Aires. Une navigation agréable au portant dans les eaux brunâtres du Rio de la Plata nous permet de gagner la capitale argentine en 36 heures. Nous arrivons au milieu de la nuit devant le pont qui permet l'entrée dans la marina, mais celui ci ne s'ouvre pas la nuit, nous mouillons donc dans l'avant port, bien à l'extérieur de la zone d'évitement des cargos, néanmoins nous sommes réveillés à 6h du matin par la Prefectura qui nous demande de lever l'ancre sur le champ... On essaie de parlementer, de savoir si l'on peut s’amarrer quelque part sur un quai, on fait sortir les 2 filles pour les attendrir mais rien à faire. Tous les quais sont zone militaire et interdits, il nous reste comme choix de mouiller en dehors du port (avec 1 mètre de houle...) ou de faire des ronds dans l'eau en attendant que le pont ouvre. L'officier nous précise quand même qu'il est interdit de le faire à la voile... Nous faisons donc des ronds au moteur en attendant la levée du pont à 8h. Heureusement que les militaires dorment la nuit sinon il aurait fallu faire des ronds dans l'eau toute la nuit! Un bon avant-goût de l'administration argentine. On l'aura mérité Buenos Aires!
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Couleur brune des eaux du Rio de la Plata |
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Diane qui a appris à grimper avant de marcher... |
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Cuisine en mer |
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8h du matin, entrée à Puerto Madero |
Pour ceux qui pensent qu'on s'amuse tous les jours, voici ce qui s'est passé le jeudi. On s’amarre donc le matin à Puerto Madero et c'est le début des formalités. Marche à pied 4 kilomètres jusqu'au bureau de l'immigration avec quelques détours car c'est pas facile à trouver. Tampons sur le passeport puis sur un papier volant certifiant l'entrée en Argentine. Après 6 km pour aller jusqu'à la Prefectura. Arrivés on nous dit que le tampon de l'immigration ne va pas car il est sur la photocopie du document d'entrée et pas sur l'original! Sic. On va donc manger à bord puis rebelote 4 km pour faire tamponner le bon papier. A nouveau la Prefectura où l'équipe a changé et ils en ont rien à faire que le tampon soit sur l'original ou la photocopie. Une heure après avec notre document dûment tamponné on se rend au Douanes. Rebelote 3 km. Après une demie heure de coup de fil, la douanière nous dit qu'il manque un papier qu'aurait dû nous donner la Prefectura. Du coup on repart à la Prefectura. Et là ils ne voient pas du tout de quoi les douanes veulent parler, une demie-heure de coups de fils à droite à gauche et ils nous certifient que tout est là et que de toute façon ce n'est pas nécessaire d'aller voir les douanes (re-sic...). Retour aux douanes en leur expliquant que la Prefectura ne veut pas fournir d'autre document. Une demie-heure de palabres plus tard on sort enfin à 19h avec le certificat d'admission temporaire. Après 6 heures de sommeil en 48h, 21km de marche à pied (confirmée au GPS) et une journée de palabres. Et le plus drôle c'est que lorsque l'on est retourné à la Prefectura pour faire la sortie, ils nous l'ont réclamé le papier des douanes... Heureusement ils ont toujours été très gentils et consciencieux, mais on a l'impression d'être le premier voilier depuis plusieurs années ce qui n'était pas le cas puisque de nombreux voiliers d'autres nationalités étaient présents pour le départ de la "Buenos-Aires to Rio", course à la voile entre les 2 capitales... Après cette journée de formalités, nous profitons enfin de cette jolie ville aux allures européennes et il faut dire que ce n'est pas désagréable de retrouver quelques facilités occidentales. Amarrés en plein centre ville nous sommes entourés à 360 degrés de gratte-ciels, ça change de la foret tropicale! Nous rencontrons "Le Grand Jack en liberté", voilier en acier de 12 mètres et son festif équipage belge en partance pour la Patagonie également et avec qui nous passons quelques soirées barbeuc sur le ponton... Le bœuf argentin est à la hauteur de sa réputation.
Après un bon plein de courses en prévision de nos prochaines semaines en Patagonie et quelques lessives, nous quittons Buenos Aires le 14 février au matin, une navigation a vue avec nos amis belges, très calme voir trop puisque nous sommes forcés de faire 17 heures de moteur pour gagner Mar del Plata 290 milles au Sud.
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Catedral Metropolitana, sur la playa de Mayo |
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Devant la place San Martin |
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Dans la rua Florida |
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Devant la Casa Rosa, siège du président |
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Le puente de la Mujer, quartier de Puerto Madero |
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Retour de courses |
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Au café Havana, devant les bateaux |
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Départ de Buenos Aires |
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Libertaire vu du Grand Jack en Liberté |
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Le Grand Jack en Liberté vu de Libertaire |
Station balnéaire préférée des Portenos (habitants de Buenos Aires), mais aussi un des plus gros port de pêche du pays, Mar del Plata grouille d'activités en été et les plages sont bondées même si l'eau y est nettement plus fraiche qu'au Brésil. Même s'il fait encore chaud dans la journée, les nuits sont nettement plus froides. Nous sommes amarrés au très dynamique et accueillant Cercle Nautique de Mar del Plata où nous pouvons jouir de toutes les facilités (piscine, tennis, restaurants, aire de jeux, salle de fitness, plage...) sous le soleil de février! Nous profitons de cette escale pour faire les dernières courses avant le départ pour la Patagonie où le ravitaillement sera difficiles d'accès avant d'arriver à Ushuaïa. Nous pensons quitter Mar del Plata en milieu de semaine cap sur Puerto Madryn, accompagnés de Stéphanie, une sympathique équipière belgo-helveto-française rencontrée en Argentine. Ce soir c'était spectacle de cirque pour Nina et Perrine, bonne semaine à tous et bonnes vacances pour certains!
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Le pont tournant qui ferme le bassin intérieur de Mar del Plata |
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Libertaire au bout du ponton |
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Devant la playa Grande |
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Ce soir c'est cirque! |
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La plage du Yacht Club |
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Stéphanie, nouvelle équipière, l'équipage est conquis! |
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Cathédrale San Pedro et Santa Cecilia de Mar del Plata |