Nous quittons Paraty Mirim le lundi 23 janvier dans l’après-midi pour profiter d'un vent de Nord Est certes très modéré. La configuration de la côte brésilienne à ce niveau avec presque 200 milles orientés Est-Ouest ne permet pas au vent de NE du versant Ouest de l'anticyclone de Saint Hélène de s'établir aussi régulièrement qu'un peu plus au nord du Brésil. Il ne faut donc pas être difficile sur la fenêtre sous peine de rester encore longtemps ici... Après 3 jours de mer, nous approchons de Florianopolis mais une fin de front froid d'une dépression 200 milles plus Sud nous surprend avec des vents à 45 nœuds pendant une petite demi-heure et surtout une rotation au SW qui nous empêche d'atteindre l'île de Santa Catarina où se trouve Florianopolis et c'est un peu plus au nord à Governador Celso Ramos, paisible village de pêcheurs que nous jetons l'ancre. Après une courte nuit nous nous rendons à Florianopolis en taxi pour les formalités de sortie du Brésil et accompagner les parents de Perrine qui regagnent la France en avion. Les paysages et le climat changent, la végétation est moins "tropicale" et les vaches réapparaissent dans les près. La météo ne nous permet pas de profiter de l'île de Santa Catarina, le vent soufflant du sud tout le week-end. Nous nous contentons des environs de notre petit port paisible sous la grisaille, il est temps de sortir le cerf-volant! Le lundi une bonne fenêtre météo s'annonce pour filer vers l'Argentine, nous quittons donc le Brésil ! Nous avons vraiment apprécié ce pays malgré la chaleur parfois difficile pour nos filles. Les guides touristiques de voyage insistent sur l'insécurité du pays nous retenons plutôt la générosité des brésiliens : du livre dédicacé à la laverie aux beignets de noix de coco et bananes offerts au mouillage, aux friandises et autres petits cadeaux donnés à Nina et Diane, et aux autres petits services du quotidien...l'équipage à partout été chaleureusement accueilli.
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Diane devant le mouillage de Governador Celso Ramos |
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Cerf-volant sur la plage de Las Palmas |
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Gâteau au chocolat, work in progress... |
La navigation vers le sud se fait au portant par 20 noeuds, nous avalons donc rapidement les milles les 3 premiers jours puis le vent faiblit et c'est au moteur que nous franchissons la frontière Brésil Uruguay. Une dépression était prévue dans le Rio de la Plata pour le week-end avec des vents d'Ouest à 35 noeuds fichiers et rejoindre Buenos Aires aurait été délicat, surtout que tirer des bords dans le Rio est compliqué car les fonds sont très limites pour Libertaire en dehors des chenaux. Nous décidons de faire escale à Punta del Este en Uruguay, l'une des villes les plus glamour d'Amérique du Sud d'après le Lonely Planet. Grands immeubles hôteliers et plages bondées, ici c'est la côte d'Azur ! La dépression prévue est bien là, le port de Punta Del Este est mal protégé des vents secteurs Nord à Ouest. Pour nous abriter du vent prévu à 35/40 nœuds, nous mouillons à 1 mille du port pour la journée du dimanche à l'est de l'Isla Gorriti, île charmante et déserte. Et oui finis les Alizés, il faut maintenant regarder la météo même au mouillage! Lundi matin, après une nuit blanche (un peu de houle et rafales à 45-50 noeuds...) nous levons l'ancre au moment de la rotation des vents au SSW, le mouillage devenant franchement inconfortable. Nous parcourons 1 petit mille au moteur avec 30 noeuds de vent restant pour mouiller à nouveau devant le port, où nous sommes un peu plus abrité même si la houle rentre franchement... En approchant nous constatons la violence de la dépression avec pas moins de 6 voiliers à la côte. En effet, le vent de NW a soufflé dimanche soir à 122 Km/h au max en rafale selon les autorités locales et rentrait directement dans le port où la houle atteignait 1.5 mètres. Etant protégés par l'île et ses hauts pins nous avons à peine subi la moitié du vent et surtout étions protégés de la houle. Voir le lien du journal local avec des photos impressionnantes.
http://www.elobservador.com.uy/puerto-punta-del-este-permanece-cerrado-luego-del-temporal-n1028213
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Arrivée à Punta del Este, biberon du soir |
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Toutes voiles dehors vers le couchant |
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Libertaire au mouillage, au bout de la rue... |
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Côte d'Azur? |
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La Mano, fameuse sculpture du Chilien Mario Irarrázabal |
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Sur le ponton de l'île Gorriti |
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Punta del Este en arrière plan |
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Sur la côte Ouest de Gorriti, le vent s'est levé |
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Île de Gorriti |
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Stratégie de mouillage pendant la dépression, être protégé par Gorriti pendant les 120 km/d d'WNW |
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Photo du journal El Observador dans le port de Punta del Este, nuit de Dimanche à Lundi, rafales à 66 nœuds |
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Photo du journal El Observador, Lundi matin, Libertaire de retour au port pour le vent de SW... |
Nous devrions pouvoir partir demain pour Buenos Aires à 180 milles à l'ouest sur la rive opposée du Rio de la Plat, la météo étant devenue plus clémente.
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