mardi 10 octobre 2017

Stanley, Falkland Islands (îles Malouines)

 Nous sommes depuis quelques jours à Port Stanley aux îles Falkland après une traversée express depuis Ushuaia. Les 480 milles ont été parcourus en un peu moins de 3 jours et c'est avec joie que nous nous amarrons au petit port pittoresque de cette ville anglaise le 4 octobre à l'aube. En effet, l'équipage n'étant pas amariné après un été français, les estomacs ont souffert faute à une mer agitée et hachée, classique sous ces latitudes.
Les îles Falkland sont un territoire d'outre mer autonome indépendant du Royaume-Uni où résident environ 2500 personnes dont 80% à Stanley, la seule véritable ville de l'archipel. On a vraiment l'impression d'être en Angleterre ici, tout étant tellement So British! Ces îles ont une histoire embrassant le commerce maritime, les découvertes de Darwin et leur participation aux deux guerres mondiales et plus récemment à la Guerre des Malouines en 1982. Beaucoup de monuments rappellent d'ailleurs ce conflit.
Aujourd'hui, la pêche, le tourisme et l'agriculture (essentiellement la laine et viande de mouton) sont les principaux contributeurs à l'économie des îles. Le gouvernement investit également dans des projets d'exploitations minérales et pétrolières.
L'accueil est très chaleureux et les filles reçoivent des confiseries à chacun de nos déplacements dans la ville. Même si le ciel est bleu depuis notre arrivée, le vent souffle fort d'Ouest et il est difficile de trouver une fenêtre météo correcte pour poursuivre notre périple vers les îles de l'Ouest où se concentrent une abondance de vie sauvage et des paysages spectaculaires. Nous en profitons donc pour nous balader aux alentours de la ville, jouer dans l'agréable piscine du complexe sportif, faire connaissance avec nos voisins de ponton. Nous sommes en effet à couple du voilier français Podorange en partance pour la Georgie du Sud puis l'Antarctique. Nous avons également réceptionné tout le matériel envoyé par cargo via l'Angleterre, pour nous mais également pour d'autres voiliers français de Puerto Williams. Les formalités douanières étant bien plus simples ici qu'en Argentine ou Chili.
Le vent tournant Sud pendant quelques heures demain cela devrait nous permettre de mettre le cap sur Dunbar.
Voilà un an que Libertaire a quitté la France, alors ce soir on trinque avec nos grillades de moutons locales avec John, rencontré quelques heures plus tôt sur les quais, Tchin!

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