Septembre irlandais.

En quinze jours de vacances, les possibilités de navigations depuis Saint Malo ne sont pas infinies... En cet fin d'été nous décidons de mettre le cap sur l'Irlande, à laquelle nous avions dû renoncer l'an passé... C'est par une faible brise de Nord Est que nous appareillons du chantier de la Passagère et passons le barrage sous un soleil agréable.

Néanmoins, la dépression attendue est bien arrivée, et l'équipage décide une escale à Tresco, pour laisser passer le front et recharger les estomacs...

Et des bananes flambées au Rhum en l'honneur de la naissance de Paola, la nouvelle Canevet ;-)

Après 36 heures au reaching dans une mer forte à très forte et un vent d'ouest 7 beaufort virant progressivement Nord nous contraignant ensuite au près et à un virement de bord au petit matin, nous arrivons à Kinsale. Nous mouillons dans la rivière juste en amont du port de pêche.

Une fois les provisions de Bulmers et de Guiness faites, devant l'agitation ambiante, nous allons chercher le calme à Oysterhaven, petite baie à 3 milles à l'Est. Nous jetons l'ancre bord à bord avec une jolie goélette et partons pour un footing de dérouillage...

Départ le lendemain matin sous un vent faiblissant. Dans la brume, nous passons Old Head Of Kinsale, accompagnés par des dauphins. Au moteur, nous atteignons Broadstrand bay, en face de Courtmacsherry. Nous profitons du beau temps pour une grande randonnée dans les terres agricoles irlandaises.

Après une session chasse infructueuse, une bonne nuit, nous mettons le cap sur Baltimore, 30 milles à l'Ouest. Un vent d'Ouest nous oblige à tirer 4 bords. Nous arrivons dans un brouillard épais, merci la cartographie électronique... Nous mouillons au pied de Sherkin Island, dans la grande baie de Baltimore, où la France est représentée par une base nautique des Glénans...

Un petit chocolat chaud sur le port et nous sommes partis pour le tour de SHerkin Island by the "best day of the year" d'après James, pécheur de l'île...

Puis les vacances se terminent, nous mettons le cap sur Saint Malo. Après une traversée express jusqu'à l'Aberwrach, à 7 noeuds de moyenne, le NE devient evanescent et tourne à l'Est... 48 heures et quelques bords plus tard, nous mouillons finalement aux Hébihens. Finie la tranquillité, nous sommes 50 bateaux aux mouillage!

Le dimanche 1000 milles et 15 jours plus tard nous repassons le barrage de la Rance, pour échouer Libertaire, de nouveau à la passagère.