vendredi 21 juin 2013

Spitzberg!

Finalement le vent de SW attendu était plutôt WSW et plutôt soutenu avec quelques rafales à 27-28 nœuds. La mer était assez raide, notamment aux niveau de la jonction entre les fonds océaniques et le plateau côtier, chahutant l'estomac de Perrine...
Mardi nous longeons les côtes du Spitzberg dans le brouillard, sans vraiment les distinguer et ce n'est qu'à 4 heures du matin, en entrant dans le Bellsund, que nous découvrons les reliefs enneigés et les premiers glaçons! Nous mouillons à Fridtjofhamna, au pied du glacier, émus par l'intensité du paysage environnant... Nous y retrouvons Blue Benda, arrivé une heure avant.

Premier glacier...

Quelques heures de sommeil plus tard, nous préparons le fusil pour descendre à terre. En effet, il est obligatoire de porter une arme à feu de gros calibre en cas d'ours polaire agressif. Sous un soleil timide, nous partons pour une randonnée vers le glacier.

Premiers pas sur la glace... 
Mouillage arctique
Philippe, Béa et Damien




Nous ne sommes pas seuls à arpenter les rives, le roi de l'arctique est passé peu de temps avant...


Pointure 37 et ???
Après 6 heures de marche, nous regagnons le carré chaleureux de Libertaire où la température atteint rapidement les 19°C grâce au poele et au four dans lequel cuit une pizza maison. Les glaces sont là et il faut s'habituer à dormir avec les bruits du choc de la glace contre la coque en acier...

Libertaire et un petit bout de banquise...

Le lendemain nous partons pour Longyearbyen, capitale du Spitzberg, étape obligatoire pour les formalités administratives. En effet la ville en elle même, ancienne cité minière norvégienne n'a pas vraiment de charme. Néanmoins la remontée de l'Isfjorden pour y parvenir est de toute beauté.



Nous allons quitter la ville demain pour poursuivre notre voyage et nous n'aurons donc plus d'accès WI-FI jusqu'à l'arrivée en Islande, prévue début Septembre. Nous essaierons néanmoins de maintenir le blog à jour de façon hebdomadaire, sans pouvoir ajouter de photos, les communications satellites étant d'un débit trop faible et trop coûteuses.

1 commentaire:

  1. les photos sont tellement im-pres-sio-nnantes: on a bien du mal à realiser que vous etes vraiment là-bas: trop forts

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