Nous avions initialement prévu de quitter les Canaries le vendredi 4 novembre mais après quelques heures au près dans un vent de 30 nœuds, Nina et Perrine sont malades et nous décidons finalement de mouiller dans la petite baie d'Abona pour attendre les Alizés, prévus pour le Lundi. Après tout nous ne sommes pas à 3 jours près quand on part 9 mois, et le près c'est 2 fois la route, 3 fois le temps, et 4 fois la peine! Les filles en profitent pour faire des châteaux de sable et se défouler sur la petite plage où nous débarquons pour nous rendre au petit village un peu désert le week-end . C'est aussi l'occasion pour une petite partie de pêche depuis l'annexe et nous avons la chance de rapidement attraper un petit rouget pour le dîner!
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Nina apprend la pêche |
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Mouillage d'Abona |
C'est donc l'équipage bien reposé que nous hissons les voiles pour le Cap Vert le lundi 7 novembre, accompagnés par les fameux Alizés de Nord Est.
Après quelques heures au portant deux belles dorades coryphènes ou mahi-mahi (le mâle et la femelle) se prennent dans nos lignes, notre ration de protéines est assurée pour la traversée! Libertaire avale les 860 miles qui nous séparent du Cap Vert grâce au 20-25 nœuds constants au grand largue. Le revers de la médaille étant une belle houle bien formée avec Nina qui répète sans cesse : " au coin les vagues, pas bien!". Nous sommes par ailleurs impressionnés par la rapidité et la facilité avec lesquelles nos filles se déplacent malgré les mouvements du bateau. Nous entrons ainsi en zone intertropicale accompagnés par nos premiers poissons volants.
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Dorades Coryphènes |
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Premier poisson volant ou exocet |
Après un peu moins de 5 jours de mer (et non 4 comme mentionné par erreur sur Facebook), nous jetons l'ancre à Palmeira sur l'ile de Sal, la plus à l'Est du Cap Vert. Nous n'avions pas initialement prévu de débarquer sur cette île mais il n'y a que trois ports dans l'archipel pour les formalités d'entrée. Le port principal, de Mindelo , est surchargé par la flotte de l'ARC (Atlantic Rally for Cruisers) et Praia est beaucoup plus au Sud.
Le mouillage de Palmeira est bien occupé par de nombreux voiliers mais calme et sûr.
Ce village de pêcheurs est dépaysant, on sent que les côtés africaines ne sont pas loin et Nina et Diane deviennent les mascottes au jardin d'enfants! La température de l'eau est également bien montée ce qui permet à nos deux moussaillons de plus longues baignades. De plus, il fait chaud mais l'air est rendu supportable grâce au vent qui souffle constamment et nous ne sommes pour le moment pas embêtés par les moustiques.
Nous empruntons les petits bus locaux bondés pour nous rendre à Espargos au centre de l'île et faire quelques courses tandis que les enfants du village surveillent notre annexe moyennant un peu d'argent. C'est comme ça ici, ils nous aident à débarquer, prennent nos poubelles etc..en échange d'une petite pièce. Pour le plein d'eau douce, il faut se rendre aux heures ouvrables en semaine à la fontaine du village. Ici l'eau provient exclusivement de l'usine de dessalement d'eau de mer et est donc rationée mais à priori potable. Nous avons de toute manière par prudence installé un filtre de purification d'eau à bord puisque nous avions fait le choix de ne pas acheter de dessalinisateur, car là où on va il y a de l'eau à volonté dans les glaciers!
Ce matin nous avons pu faire les formalités d'entrée après deux heures d'attente au poste de police ( il n'y avait pas de douanier depuis 4 jours...). Nous prévoyons de faire escale demain dans un mouillage plus sauvage toujours sur l'ile de Sal avant de gagner les îles plus à l'Ouest et Mindelo sur l'ile de Sao Vincente pour les formalités de sortie avant la traversée vers le Brésil dans une quinzaine de jours.
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On n'est pas seuls au mouillage! |
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Jardin d'enfant |
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Nous prêtons nos filles et nos lunettes pour l'occasion! |
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Balançoire |
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Baignade depuis le bord |
Merci pour vos nombreux messages, on est ravi d'avoir des nouvelles à chaque fois qu'on trouve un WiFi!
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