Nous quittons la marina de Salvador lundi 19 décembre
au soir pour mouiller à quelques pas devant le yacht club. En
effet, nous préférons arriver de jour à Morro de Sao Paulo, notre prochaine
destination à 30 milles au Sud et ne pas payer une nuit de plus au ponton à Salavador où les tarifs sont occidentaux... Le
vent portant annoncé n'est pas tellement au rendez vous et c'est
donc après quelques heures au près que nous jetons l'ancre devant le beau
village de Morro dans un décor de paradis tropical sur l'Ilha da Tinare. A
Morro pas de voiture, les seuls moyens de locomotion sont la brouette, le
tracteur , ou le dos d'âne. Les ruelles sableuses sont bien agréables pour
une promenade avec les filles. Bien que très touristique, l'île
est vraiment agréable et le fait de voyager en voilier nous isole un peu de la
"foule" somme toute relative et nous permet d'accéder à des plages désertes. Les
falaises roses-orangées que l'on aperçoit lorsque la végétation luxuriante
n'envahit pas le rivage nous offre l'occasion d'un drôle de 'bain' de
boue et d'un bon gommage du corps ce qui plaît beaucoup à Nina et Diane.
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Bain de boue pour toute la famille |
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Stock de fruits en quittant Salvador et ses marchés |
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Dans les rues de Morro de Sao Paulo |
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Libertaire |
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Les 3 filles |
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En haut de la tyrolienne
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Moyen de transport local
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En route vers de nouvelles aventures... |
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La plage sous les falaises de glaise |
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Diane et Perrine dans leur bain |
Nous quittons cette belle escale le jeudi soir pour
une navigation de nuit, cap sur Itacare à 60 milles au Sud. En effet les Alizés
soufflent généralement plus fort la nuit et nous devons arriver à
marée haute pour passer les hauts fonds de l'estuaire du Rio das
Contas. Nous devons de plus relever la quille pour ce mouillage ce qui
demande un peu de manœuvre et ainsi nous échouer sur la
plage entourés de forêt tropicale. On passera quelques longues minutes échoués sur un banc de sable juste après avoir passé la barre alors que nous calons à peine 1m10... Libertaire à sec,
Damien peut accéder au presse étoupe dont le joint intérieur fuit depuis la mise à l'eau. En effet, nous avions mal remonté le joint spi qui était déchiré sur un centimètre ce qui laissait passer l'huile du presse étoupe à bain d'huile. Nous avions démonté l'arbre d'hélice avant de partir pour faire rectifier par un tourneur les portés des joints, où l'acier était marqué. Pour la plus grande joie des nos filles nous
passons la majorité du temps à nous baigner d'autant que Nina
est devenue vraiment à l'aise dans l'eau. Nous pouvons selon l'humeur
profiter du calme à l'intérieur de la Ria ou traverser la bande de sable
qui nous sépare de l'océan et jouer dans les vagues. Ces heures de
baignade nous ouvrent l'appétit pour une bonne crêpe au Nutella! Itacare, ville avec
une culture écologique et surf omniprésente jouit d'une ambiance jeune, détendue bien loin de la tension palpable de Salvador. C'est donc dans ce
décor tropical loin de la neige et des sapins que nous fêtons Noël entre foie
gras champagne jus de mangue et de coco frais dont nos filles raffolent.
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Entrée d'Itacare |
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L'équipage devant Libertaire le jour de Noël sur la plage d'Itacare |
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Jus de coco pour Diane |
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Vue depuis le cockpit, génial la quille relevable |
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Libertaire à Itacare au milieu des pirogues |
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Charlotte poire/chocolat pour Noël! |
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Feliz Natal!! |
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Vue du village |
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Diane et la crème solaire avant le bain |
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Nina et Perrine, la bouée permet de se maintenir dans le courant du ria qui atteint les 2 noeuds |
Ce soir c'est pizzeria, une excuse pour trouver une
connexion WiFi! Nous partons demain soir pour l'archipel des Abrolhos,
parc maritime national à 200 milles au Sud.
Bonnes fêtes de fin d'année à tous!
Qu'est ce que c'est le presse étoupe ?
RépondreSupprimerC'est la pièce qui permet d'étanchéifier l'arbre d'hélice, un joint quoi.
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